Ecrivain français, Alain Bonnand a déjà écrit un certain nombre d'ouvrages. C'est d'une PAL un peu en rade, que j'ai sorti "Arthur Cauquin au Yémen" (Editeur Serge Safran), qui attendait depuis un certain temps. En lisant l'ouvrage, je me suis dit : Arthur Cauquin ou Arthur Coquin ?
J'ai trouvé nécessaire de relever ces quelques lignes au début du livre : "Au moment où débute l'histoire de plaisir et d'amour dont nous allons suivre la péripétie, nous sommes le 17 avril 2006, lundi de Pâques. Arthur Cauquin, quarante-cinq ans, bon jardinier, bibliophile, riche, une femme, cinq filles, habite Sanaa : expatrié avec sa famille, il fait creuser dans le désert yéménite, pour le compte d'une grande compagnie, de petits trous. A Orléans, sa base arrière, se trouve Laurence (...) Il y a deux mois, Laurence est tombée par hasard dans les bras de Monsieur Cauquin dont elle s'est toquée quelque peu..."
A mon avis, c'est, en gros, un résumé pour lequel on lit ensuite le déroulement de cette histoire.
Arthur et Laurence se contactent par Internet (Webcam ...) et... ça va un peu loin, sans tomber dans le porno mais tout de même, assez "osé" ou bien "érotique" ou encore "sensuel" (ne nous voilons pas la face).
A mon avis, ce récit fait assez penser à "Il faut jouir, Edith" (paru en 2013 chez "La Musardine"), car ici, il s'agit bien de cela, sinon où est l'intérêt de se contacter ainsi avec des paroles polissonnes, des accessoires (oui, oui, il y a du matériel) - ça bouge beaucoup - les courts chapitres s'enchaînent au fil des conversations (des petits tchats d'amour et autres) entre Laurence (la reine des quatre-cents coups) et Arthur qui la traite de "queuquine", "d'insatiable".
Au final, je préfère ne pas en dire plus (c'est préférable) pour vous laisser prendre du plaisir avec "Arthur Cauquin au Yémen" de Alain Bonnand.
Les mots de la fin, pour rester dans le ton, seront : "Vive la débauche !" (Grisélidis Réal, La Passe imaginaire - épigraphe)
Nadia
Edité par Serge Safran, Serge Safran éditeur
17,90 €