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Ce que mon père ne m'a jamais dit
Juan Pablo Escobar Juan Pablo Escobar Henao
Être le fils d’un célèbre narcotrafiquant colombien, Pablo Escobar, n’est pas un héritage facile à endosser. Vouloir en parler, est une tentative que Juan Pablo Escobar a déjà fait dans un autre ouvrage « Mon père » et cette fois, c’est avec « Ce que mon père ne m’a jamais dit » (éditions Hugo Doc – parution janvier 2021), qu’il tente de nous donner plus d’explications.
« Beaucoup me demandent pourquoi écrire un second livre sur mon père ? N’ai-je pas déjà raconté toutes ses histoires dans « Pablo Escobar, mon père » ? Ma réponse est crue et simple : ce nouveau livre est révélateur et contient des éléments très délicats, jamais racontés à ce jour, qui dévoilent des vérités sur de nombreux faits et jusqu’à présent cachés, dans lesquels il fut directement impliqué. » (p.9)
L’ouvrage est composé de treize chapitres, débutant par : « Sur les traces de Barry Seal (pilote de la CIA) et se terminant par « Le droit à une seconde chance », en passant par d’autres très intéressants avec des révélations, en effet, inattendues.
Il n’est pas dans mes intentions de raconter le livre mais de simplement en donner quelques indications ainsi que mon ressenti de cette lecture d’un genre particulier, dont on a beaucoup parlé et dont on parlera certainement encore.
L’auteur (devenu architecte), a mené une enquête aux quatre coins de la Colombie, ce qui l’a conduit à prendre son père « en flagrant délit – in fraganti. » (en flagrant délit).
Il a ainsi travaillé sans répit pour recueillir le plus d’éléments possibles : témoignages – rencontres avec des personnages ayant côtoyé Pablo Escobar (ce chef du cartel de Medellin) – il s’est renseigné sur ce milieu dangereux du trafic de drogue – il a noté la force des paramilitaires ayant gagné la guerre – expliqué ce qu’il faisait le soir où des sicarios (tueurs à gages) ont tué le Ministre de la Justice – il a obtenu des confessions de William Rodriguez, celui qui a refusé d’hériter du cartel de Cali et bien d’autres.
Juan Pablo Escobar nous parle également des guerilleros – de la « fameuse route du train » qui servait à son père pour faire passer la drogue (des tonnes) et l’argent (des millions) – du M-19.
Mais il nous fait aussi voir le côté « humain » de celui qui a été son père, lui qui était prêt à tout pour sa famille : « J’ai grandi dans un foyer débordant d’amour. Et si mon père était un voyou dur et insensible, pour nous, il était un père aimant qui chantait pour sa fille et aimait jouer avec moi.
Quel conseil vous donner à part celui de lire « Ce que mon père ne m’a jamais dit « de Juan Pablo Escobar et avec lui : « Découvrez la face cachée et inconnue de Pablo Escobar, le plus grand narcotrafiquant du monde » ?
Nadia D’Antonio
Edité par Hugo, 7 janvier 2021 Éditions Hugo & Cie
16,95 €