Du côté ensoleillé de la rue,
Dina Rubina
Je vous propose de reconstituer un puzzle en vous citant d'abord ceci, qui apparaît en quatrième de couverture : « Ce roman solaire, parsemé de touches d'humour joyeuses, véritable hymne à la vie, est comme un tableau qui est en train de se peindre sous les yeux du lecteur, ne se dévoilant entièrement qu'à la fin, qui prend soudainement sens. »
D'abord, un indice, l'auteure israélo-russe Dina Rubina, née à Tachkent.
Ensuite, les deux principales héroïnes : Véra, jeune peintre – Katia, sa mère, qui vient juste de sortir de prison. Toutes les deux ne s'entendent pas, se heurtent et on imagine bien que leur vie n'est pas gaie.
La structure de ce roman : des flashbacks avec des retours au présent.
Des évocations Historiques – de nombreux chapitres élégamment présentés (au-dessus de chaque page) - la jolie et simple couverture (ça y fait) - des évocations poétiques – parfois sur Shakespeare - d'autres sur la peinture – des personnages variés comme Tonton Micha, Sergueï, Stassik, Youra ou Lionia (et d'autres) – de l'humour parfois – une célèbre phrase du poème de Sergueï Essénine ( (Сергей Александрович Есенин, Sergueï Aleksandrovitch - Essenine « Lettre à une femme ») - des plats gourmands (comme une galette très fine cuite dans un tandoor) – et bien d'autres évocations que je vous laisse découvrir ou à lire dans d'autres critiques.
Mais la véritable héroïne, n'est-ce pas la ville de Tachkent (capitale de l‘Ouzbekistan) ?
De toute façon : « La vie est un risque ! Si tu ne vis rien, tu ne risques rien, mais tu risques d'être heureuse. » Alors, autant le faire.
Pour ma part, je préfère me limiter à ces quelques lignes pour laisser place à la découverte.
Quand vous aurez mélangé tous ces ingrédients, vous verrez qu'il s'agit du livre : "Du côté ensoleillé de la rue » (éditions MACHA ), et voilà ! Vous aviez trouvé bien sûr…. A signaler que ce livre a obtenu de nombreux Prix (le Prix « Bolchaïa Kniga » - le « Booker des enseignants » - le Prix du Fonds Yuri Shtern ») pas mal non ?
Nadia d'Antonio
Edité par MACHA Publishing,
19,90 €