C'est une lecture pas bien réjouissante par son sujet, que je me suis décidée à lire "L'adieu interdit" (Editions PLON), de Marie de Hennezel (de son vrai nom Marie Gaultier de la Ferrière), psychologue, psychothérapeute française.
On sait d'elle, qu'elle est très engagée dans les problématiques de fin de vie. De 1987 à 1996, elle s'est impliquée dans la première unité de soins palliatifs. En 2000, elle a rendu un rapport sur la fin de vie en France, un rapport qui a inspiré la "Loi Leonetti", concernant le droit des malades à avoir une fin de vie digne.
Cela est arrivé en pleine pandémie de la Covid-19 qui a entraîné des confinements, des restrictions, des interdictions, et malheureusement, de nombreux décès pour lesquels de nombreux proches de ces victimes n'ont pas pu leur dire adieu. Comment faire son deuil dans ces conditions ? Quant aux "vivants", dures ont été toutes ces mesures - on les a supportées non sans mal mais on l'a fait en espérant approcher de la fin de cette catastrophe internationale. Mais là, point d'interrogation.... et un grand.
Nous avons été nombreux à écouter les allocutions gouvernementales faisant le point, semaine après semaine - à porter un masque lors de nos sorties - mais ceux qui étaient dans les hôpitaux ne pouvaient pas recevoir de visites - sans oublier le personnel soignant qui a été durement touché lui aussi.
Marie de Hennezel évoque les EPHAD avec toutes les personnes âgées et donc très vulnérables - du manque de matériel et de lits dans les hôpitaux - les conditions inhumaines qui ont été imposées lors du confinement. Elle espère que nous ne vivrons "plus jamais ça". Mais n'oublions pas que "nous sommes tous mortels."
Préférant ne pas "m'étaler" sur se sujet puisque tout le monde est au courant, je dirai :
"Il y a urgence de préserver notre humanité." On verra bien et de toute façon, ne dit-on pas que l'espoir fait vivre ?
Un constat accablant mais je vous remercie tout de même.
Nadia
Edité par Plon, Éditions Plon
16 €