latentationdupardondonnaleon

La tentation du pardon, Donna Léon

Mais revoici notre cher commissaire Guido Brunetti dans le livre « La tentation du pardon » (« The Tempation Of Forgiverness ») (éditions Calmann Lévy Noir) de Donna Leon ! Que va-t-il arriver cette fois ?

De toute façon, nous allons à Venise, lieu de prédilection de l'écrivaine qui, bien qu'américaine (née dans le New Jersey), y vit à présent depuis plus de trente ans. C'est une énième enquête de son commissaire fétiche, un policier certes, mais un homme qui aime (toujours) la bonne cuisine (avec déjà celle de son épouse Paola) et les petits restos ou cafés qu'il fréquente souvent avec son assistante, la belle commissaire Griffoni. Il ne faut pas oublier la signorina Elettra (secrétaire du questeur Pasta) qui lui est d'une grande aide pour les recherches surtout informatiques.

L'enquête, cette fois, porte sur un accident très grave : Tullio Gasparini se trouve entre la vie et la mort après « être tombé » d'un pont. « Il est tombé ou on l'a fait tomber ? » C'est la question surtout que : « Pourquoi Tullio Gasparini était-il sorti dans la rue à minuit, sans manteau, sans rien d'autre que ses clefs en poche ? Était-t-il parti de chez lui à l'insu de sa famille ?»

L'enquête suit son cours – on circule de vaporetto en vaporetto – des intermèdes pour déguster un café et une pâtisserie – mais aussi des recherches pour « éplucher » toute cette intrigue.

La drogue montre son nez (comme si on ne pouvait pas y échapper pour une fois) – des personnages plutôt louches – ne surtout pas oublier que le commissaire est très inquiet pour le fils de Tullio, Alessandro (à cause de la drogue surtout qu'il pense à ses propres enfants : Raffi et Chiara) – interventions de divers personnages (que je ne citerai pas mais il faut tout de même dire que la mère d'Alessandro, également épouse de Tullio, éprouve beaucoup d'appréhension : on le serait à moins...)

On a l'habitude des enquêtes sur un rythme lent de notre Guido Brunetti, ce qui arrive une fois de plus (ou une fois de trop ?) Son épouse Paola se tient au courant de l'avancement des recherches tout en suggérant quelques réflexions.

Alors, tentative de suicide ou de meurtre ? Donna Leon s'amuse à brouiller les pistes et le scénario est plus noir que prévu. Quant à la vérité ? Elle est me semble-t-il, inattendue et nous laisse abasourdis.

New York Times Book Review a dit de ce livre : « Décor vénitien enchanteur. Lecture captivante. »

Pourquoi pas ? Pour ma part, j'attendais un peu plus d'action – j'aurais préféré que Guido Brunetti soit un peu plus surprenant. Mais je ne dénigre pas du tout ce livre, loin de là.

Un grand merci et « Laisse les gondoles à Venise…. » ♫♫

Edité par Calmann Lévy, Editions Calmann-Lévy

14,99 €