Le bazar du zèbre à pois
Raphaëlle Giordano Raphaëlle Giordano
C'est par hasard que j'ai choisi « Le bazar du zèbre à pois » (éditions PLON) de Raphaëlle Giordano, écrivaine française, dont on dit qu'elle est spécialiste en créativité et développement personnel.
Elle le démontre bien dans ce dernier livre, qui m'a bien étonnée par sa teneur car je ne m'attendais pas du tout à lire une si originale histoire.
Son premier roman, « Ta vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une », avait déjà connu un vif succès et gageons que celui-ci connaîtra le même sort.
Mais comme c'est une nouveauté, il ne faudrait pas trop en dire et je me limiterai donc à ces quelques lignes.
Les personnages :
* Basile Vega, qui ouvre une boutique assez particulière, « Le bazar du zèbre à pois ». Basile adore inventer et sa boutique est jugée comme comportementaliste car ses inventions font travailler les neurones – elles apportent des réflexions philosophiques, de l'onirisme, mais aussi une certaine poésie. Concernant sa boutique, il dit : «Je m'offre un nouvel art de vivre. Plus épuré. Plus authentique. Les objets que j'invente titillent l'imagination, la créativité. (…) Sur la porte, j'ai peint en jolies lettres cursives la mention : Boutique d'objets provocateurs. » (p.26)
Pour Basile : « Qu'est-ce que ça pouvait bien être la normalité ? Sûrement un truc qui rassure. »
On entend parler de « droitier du cerveau », le côté du cerveau qui donne place à la créativité, aux émotions mais aussi aux intuitions. C'est ainsi que l'auteure a été intéressée par ce fait et a créé Basile.
* Arthur, (Arth'), un jeune garçon qui n'aime pas l'école au grand dam de sa mère et qui, par contre, adore taguer, ce qui ne va pas lui valoir que des désagréments.
* Giulia, la mère d'Arthur, et dont la profession est d'être un « nez » chez Olfatum.
* Louise Morteil ( la dame au chien), qui fait partie d'une association : « Civilissime » et qui cherche à mettre des bâtons dans les roues de ce Bazar. Cette association développe en sous-main une forme « d'underground politique. »
Les trois premiers personnages vont se rencontrer dans cette boutique spéciale – il va être question d'audacité (état d'esprit prônant la pensée en dehors de la curiosité) – d'un détonateur sensoriel – de technologies – le désir de changer, d'agir – de brainstorming...
Quand Basile (qui a déjà une vie sentimentale avec Audrey), rencontre Giulia, c'est « une rencontre silex » qui va les mener d'abord à une coopération puis…. Un peu plus loin, ce qui fait immensément plaisir à Arthur qui a vu sa vie transformée grâce au Bazar où il se rend tellement utile et inventif, lui le cancre de l'école.
Les créations se multiplient et connaissent un vif succès mais aussi quelques aléas.
Dans « Le bazar du zèbre pois », Raphaëlle Giordano utilise un style tout en finesse, de l'humour, et laisse sous entendre que la chance est à notre portée, pour peu que l'on veuille bien la voir, car nous avons tous des talents cachés.
J'ai trouvé la conclusion de ma chronique dans ces lignes :
ADN
S'affirmer dans sa singularité, trouver son essence.
A ffirmer son identité et ses singularités.
D évelopper ses talents spécifiques.
N ourrir la confiance en sa valeur propre.
L'ultime audace,
n'est-ce pas d'oser le bonheur d'être soi ?
Bons baisers de Basile (P. 327)
A tous. Soyons inventeurs de nos vies. » (Remerciements).
Un grand merci pour cette découverte inattendue.
Nadia D'Antonio
Edité par Plon, 14 janvier 2021 Éditions Plon
18,90 €