Le chant des galahs
Pascal Vatinel Pascal Vatinel
C'est un très beau livre que je voudrais évoquer, « Le chant des galahs » (éditions de l'Aube / Myrkos Noir), de Pascal Vatinel, écrivain français, qui connaît très bien le continent australien.
L'ouvrage débute ainsi : « D'aussi loin que remontent mes souvenirs, résonne en eux le chant des galahs. »
Le galah est un cacatoès rosalbin, très présent en Australie.
C'est un voyage que nous fait faire l'auteur, lui-même grand voyageur.
Un éloge relevé et qui justifie bien l'engouement de cette histoire : « Une magnifique intrigue, servie par une belle galerie de protagonistes et la découverte d'un environnement peu connu, tant par l'éloignement que par la chape de silence qui pèse sur la situation de ces régions. » (Serge Safran, le Littéraire). Au départ, je pensais citer ceci à la fin de ma petite chronique et finalement j'ai pensé que cela introduisait bien l'ouvrage et le résumait mieux que ce que je vais pouvoir le faire. En effet, que dire après cela ?
Nous partons suivre le narrateur, Archie Anderson, de la Criminelle à Perth (Australie Occidentale). A son arrivée, il est affecté au Bureau des personnes disparues et envoyé dans la région sauvage de Goldfield-Esperance afin d'enquêter sur des disparitions d'Aborigènes.
On le suit avec d'autres enquêteurs, dans un bolide qui roule à toute vitesse mais une vitre du véhicule est brisée par un javelot. Et qui dit javelot, dit Aborigène, donc danger pour eux.
On assiste à une suite d'événements tous bien intrigants – on voit la vie personnelle de Archie – ses souvenirs – on découvre une Australie profonde – toute une galerie de portraits – une intrigue spéciale par son thème et le tout avec « Le chant des galahs » qui, parfois, envahissent le ciel par centaines pour plonger sur des plantations et y trouver leur nourriture – mais ils sont tellement beaux que c'en est déconcertant pour le narrateur.
Observations sur la vie des Européens avec les véritables résidents – leurs lois – la découverte de cette nature si lointaine, donc évocations sur l'environnement – les ONG… mais ainsi que je le disais plus haut, c'est un livre à découvrir.
Pour une fois, je préfère en dire encore moins que d'habitude car ce serait raconter l'histoire et, croyez-moi, ce serait trop dommage. Je vous laisse donc le découvrir : il est paru le 8 avril dernier.
Un très grand merci pour ce dépaysement.
Nadia
Edité par l’aube noire, 8 avril 2021
19,90 €