En librairie demain :
Loin de Venise,
Michèle Teysseyre
Une écrivaine française, née à Toulouse, Michèle Teysseyre, va publier le 16 avril 2021, un nouveau roman « Loin de Venise – Vivaldi, Rosalba, Casanova » (Serge Safran éditeur), roman en Livre de Poche, car déjà paru en grand format en 2016. Venise est son lieu de prédilection pour ses ouvrages.
Ici, nous avons affaire avec :
* Antonio Vivaldi, pour qui trois chapitres lui sont consacrés, tous sur trois tempos : Andante – Adagio – Allegro vivace.
* Rosalba Giovanna Carriera : Les colombes de Dorsoduro.
* Giacomo Casanova : Ô belle Mélanpyge.
Ces personnages ne se connaissent pas mais ils ont tous un point commun : celui d'être de grands artistes vénitiens.
* Vivaldi est vieillissant, mais il veut encore composer un opéra pour une cantatrice française, Anna Giraud, son interprète fétiche, ou, comme il préfère l'appeler, Girò. !
Il loge chez Frau Wahler, qui ne s'est jamais résolue à l'appeler Maestro car, « pour une veuve d'officier, cela ne sent pas trop le théâtre. »
Il nous fait part de ses souvenirs en se raccrochant à son chapelet qu'il égrène petit à petit, comme il égrène ses souvenirs et ses pensées.
* Rosalba est en train de devenir aveugle, elle qui avait la passion de peindre. L'attachement de sa soeur est émouvant, comme est émouvant celui de garder l'espoir de recouvrer la vue suite à une opération. Mais vu son âge avancé, y a-t-il un espoir ?
* Quant à Giacomo Casanova, c'est en Bohême qu'il va vivre ses derniers jours, à Dux, dans le château du Comte Waldstein. Casanova s'y trouve très souvent seul, ce qui lui permet de consulter l'immense bibliothèque du Comte. Par contre, il est sujet aux moqueries des serviteurs : « Le château est une tombe, que dis-je, un gigantesque mausolée ; un palais prisonnier des glaces, au milieu d'un village peuplé de rustres et d'ignorants. » Malgré son âge et sa maladie qui le fait terriblement souffrir, il garde un regard vif et surtout pour la fille du portier, Dorothée. Coquin jusqu'au bout.
Avec ces trois vies évoquées, pas toujours très gaies, nostalgiques, Michèle Teysseyre a réussi a incorporer des touches d'humour, ce qui donne un peu de légèreté à ces évocations tristes de vies et de morts de ces personnages illustres. Grandeur, solitude et décadence….
Petit livre, vite lu mais beaucoup apprécié par son originalité.
Nadia D.
Edité par Serge Safran, 16 avril 2021 Serge Safran éditeur
17,90 €