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Un nouveau livre pour cette année 2021, "L'ombre d'un géant" (Editions Hugo Poche - Collection Suspense - parution le 12 mai 2021), de l'écrivain français Vincent Radureau, journaliste qui travaille au Service des Sports de Canal+.
Pour le héros, "Ce sera le All Star Games... ou la mort."
Il faut préciser que le thème de l'ouvrage est le monde du sport, celui du basket-ball. Un monde qui peut paraître impitoyable quand les enjeux sont de taille. D'autant plus lorsque règne le mystère de l'apparition d'un joueur dont il n'y avait plus de nouvelles car disparu mystérieusement sept ans auparavant.
A Brooklyn, un basketteur amateur de Bedford-Stuyvesant accomplit un geste insensé (un dunk) digne d'un ancien sportif : River Williams, dont on est sans nouvelles depuis plusieurs années.
L'ouvrage débute à Lexington Avenue : "Les deux mômes couraient à perdre haleine. On les avait prévenus bien trop tard ; c'était certain, ils allaient rater le coup d'envoi.." S'ils couraient ainsi, c'était pour voir un match de basket-ball. Les deux équipes qui s'affrontent sont celles de "Bed-Stuy" et de l'autre côté, celle de "Crown-Heights". Les match-up étaient souvent défavorables à ceux de Bed-Stuy car leurs adversaires étaient plus grands. Avec eux, un petit bonhomme qui tente de lancer la balle dans le panier mais un colosse de l'équipe en face le stoppa net et le petit bonhomme est blessé à une épaule. Il manque donc un joueur pour lequel il faut trouver un remplaçant.
On demande qui veut relever le défi, personne ne bouge, c'est trop difficile. Mais, à côté des deux gamins, se trouve un homme qui est là incognito puis qui se relève : il ressemble à "un géant presque surnaturel. Un Golgoth venu d'une autre planète."
Et il se met en mouvement : "un dribble, deux dribbles." "Un tour sur lui-même, spin move..."
Les spectateurs sont ahuris car le géant écrase "un dunk". Quelqu'un a filmé la scène sur un téléphone portable pour immortaliser cette action, un instant magique.
Question : il n'y avait qu'un seul joueur capable de cela, River Williams, disparu. Serait-il de retour ? Les médias s'emparent de cette photo pour en faire un scoop,.
C'est Kelly Kaminski de "America's Newsroom" que l'on met sur le coup pour le breaking news. Elle se retrouve au coeur de la tempête remontant à sept ans auparavant, dans la capitale de l'Utah, où un prodige du basket-ball, River Williams disparaissait. "C'était un siècle de vie."
Kelly demande à un ancien compagnon de deux nuits, Mickey Perkins, s'il peut l'aider.
C'est ainsi que l'on suit cette affaire et la vie actuelle de ce géant, venu d'on ne sait où et à qui on propose de jouer, surtout dans le monde de l'underground, très prisé.
On remonte à ses origines : il est le fils de Heather Chesspook de la tribu des Utes et qui s'est tuée dans un accident. le père de River était "un salopard" qui avait violé Heather et puis était reparti à Los Angeles, Travis Dinwoodie.
Outre cette affaire dont on suit tout ce qui en découle, se trouve un personnage qui a une grande place, Caleb Flynn, un fervent partisan des Proud Boys, un groupuscule "blanc", qui veut affirmer sa suprématie - d'un racisme avéré et pour qui River Williams n'est qu'un "métèque - un Afro-Américain et Amérindien."
Les médias s'affolent et c'est à qui publiera la grande info : "Ce matin, le Post affichait ce qui devait être la preuve ultime du retour de River Williams : deux photos volées qui prenaient toute la largeur de la une. Deux photos avec un énorme titre en lettres capitales : "BALL-BUM", le "SDF avec un ballon, selon la formule inventée par Robert F. Murray."
Rivalités entre les clubs de basket-ball - entre les médias - souvenirs qui remontent à la surface - des révélations et des rebondissements inattendus - de la politique car c'est une année d'élection - voilà ce que l'on peut dire (et pas plus) de cette histoire "L'ombre d'un géant" de Vincent Radureau pour ne pas trop en dévoiler.
J'aurais vraiment aimé en parler encore et encore mais.... place au mystère et à la découverte du dénouement de cette intrigue si bien trouvée dont je dois taire la dernière ligne...
Je ne peux que dire un grand "Bravo" à #Vincent Radureau car cette histoire m'a passionnée d'autant plus que j'ai fait partie d'une équipe de basket-ball féminine mais française et même s'il y avait de la compétition, cela ne ressemblait en rien (heureusement pour moi) à ces sportifs.
Merci pour ces folles parties de basket-ball et tout ce suspense.
Nadia
Edité par Hugo, 12 mai 2021
9,99 €