loutsider

L’Outsider

Ayant laissé un peu de côté, le grand écrivain américain de romans policiers, Stephen King (Le Maître), dont j’avais lu plusieurs ouvrages sur la grande quantité publiée, j’ai pioché dans ma PAL pour en extirper « L’Outsider » (éditions Albin Michel).

C’est avec « Carrie » (1974) qu’il est devenu célèbre et depuis, sa renommée n’a pas failli avec ses romans du genre « fantastique. »

Nous sommes dans l’Oklahoma, à Flint City, un bled où on trouve de l’horreur avec le meurtre d’un jeune garçon, (Franck Petterson), atrocement mutilé – un meurtre qui fait penser à celui d’un pédophile.

L’inspecteur Ralph Anderson enquête et les preuves semblent indiquer comme coupable, l’entraîneur de l’équipe de baseball, Terry Maitland. Tout est contre lui : on l’a vu avec du sang sur lui – on trouve des empreintes et l’ADN ne peut pas mentir – mais….oui, il y a un mais car il se trouvait ailleurs avec des amis qui peuvent le prouver et à l’heure du crime, il était impossible que Terry ait pu se déplacer en aussi peu de temps : se dédoubler. Il existe même une vidéo où on le voit à une rencontre avec Harlan Coben à qui il posait des questions et à qui il a fait dédicacer un livre. Alors, comment expliquer cela ?

A ma connaissance une même personne ne peut pas se trouver en deux lieux différents au même moment.

Bon, bref, une enquête pleine de rebondissements et de faits inexpliqués, du fantastique peut-être ? Et cet Outsider, qui est-il ? (Celui que l’on nomme El Cuco ?) C’est que : « Parfois le mal prend le visage du bien ». Et tout cela durant 570 pages : un peu long mais on le lit. Heureusement que l’on y trouve de nombreux personnages et je dois reconnaître que j’ai bien aimé l’inspectrice, enceinte jusqu’au cou, qui devait accoucher hier (Betsy Riggins)….

« Un dernier mot, à propos du cadre de ce livre, l’Oklahoma est un Etat merveilleux et j’y ai rencontré des gens merveilleux. Certains de ces gens merveilleux diront que j’ai commis beaucoup d’erreurs, et ils auront sans doute raison. (…) J’ai fait de mon mieux. Pour le reste, il faut me pardonner. Flint City et Cap City, bien évidemment pas, n’existent pas. » (Stephen King, dans ses « Remerciements. »)

Nadia


Edité par Albin Michel, Éditions Albin Michel


24,90 €



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