Mort à bout de course

♫ Il y a le ciel, le soleil et la mer.... ♫ une jolie chanson, mais pas ici dans le dernier ouvrage de Jean-Marie Biette ( écrivain français) : "Mort à bout de course" (Editions Ouest-France. Collection Empreintes) dont la parution est prévue pour le 7 mai 2021.

II s'agit bien de mer ainsi que d'une célèbre course à la voile, la Globe Race, à laquelle participe Erwan Sauzon : "Sur le plan maritime, la situation est très simple et tranquille. Vent de travers mollissant, donc je vais rester sous pilote avec le même jeu de voiles. En revanche, pas question de dormir, je vais garder les yeux rivés sur mes écrans et mes alarmes. Avec ce foutu brouillard, je dois veiller sur tous les pêcheurs et les cargos traînant dans le coin. le dernier danger reste la collision."

Après avoir passé les examens médicaux pour confirmer la bonne forme des navigateurs, on apprend que Erwan souffrait d'une pathologie naissante, qu'il souffrait d'une très grosse fatigue qui a été attribuée au stress. Déclaré apte, il embarque sur le Cap Green et montre rapidement qu'il est le meilleur.

On l'interviewe en approchant de l'arrivée : tout va bien. Mais, lorsque le voilier franchit la ligne, où est le skipper ? "Je ne pige pas le coup de com, s'interroge Loïc Peyron au micro de France Info. Ou alors il est vraiment rincé et il dort à poings fermés."

"Sur RTL, l'humoriste Laurent Gerra caricature déjà Erwan Sauzon en le surnommant le dormeur des Sables, pastichant le dormeur du val d'Arthur Rimbaud. (...) Homme ivre, toujours tu chériras la mer."

Ahurissement, incompréhension, stupéfaction : Erwan est mort à la barre ! Donc, enquête qui va être menée par le commissaire Rochard du SRPJ, sur l'injonction de la procureure en place.

Le journal Ouest-France titre : "Erwan Sauzon, mort en bout de course" et l'heure n'est plus à la rigolade. Il faut enquêter sérieusement, ne rien laisser au hasard, remonter à la source car Rochard a des soupçons. Il apprend les problèmes de santé de Erwan - il enquête sur des fonds versés, apparemment illégalement à la société de construction et surtout le patron de Cap Green, Jérôme Fouquet - interrogatoires et contre-interrogatoires - des rebondissements même du point de vue politique et du monde de la finance....

Heureusement que Rochard garde son humour (presque) en toutes circonstances. Un autre point à signaler sans spoiler toute l'histoire, c'est que, qui dit course en solitaire, signifie bien être seul. Mais, eh oui, il y a un mais.... avait embarqué avec Erwan, un de ses amis, Yves Mauric. "Mais si Yves sort de l'intérieur du bateau, c'est bien qu'il était à bord durant la course. Depuis quand ? Et pourquoi ?"

Celui-ci affirme que c'était pour avoir l'oeil sur le skipper, en cas de malaise car il connaissait ses problèmes de santé. Un problème et un questionnement de plus.

Pour en dire à peine quelques mots supplémentaires avant de clore ma chronique puisque cet ouvrage est à découvrir, je rajoute simplement que la fille de Rochard, Eloïse, y met du sien en se rendant dans le Darknet : noir c'est noir,  même avec le bleu de la mer....

Alors, avec tout cet imbroglio et ces machinations, il ne vous reste plus qu'à découvrir "Mort à bout de course" de Jean-Marie Biette. N'oubliez pas la date de parution : le 7 mai 2021.

Un grand merci pour cette aventure maritime.

Nadia

Edité par Ouest France, 7 mai 2021 Ouest France

9,90 €