Une affaire italienne
Une affaire italienne
Carlo Lucarelli Carlo Lucarelli
# Rentrée littéraire février 2021
Avec Carlo Lucarelli (écrivain italien), nous allons suivre une enquête à Bologne, un peu avant Noël 1953 : « Une affaire italienne » « Il retorno del commissario de Luca » - éditions Métailié Noir).
La neige est annoncée et il va falloir enquêter sur le meurtre de l'épouse du professeur Cresca (Mantovani Stefania), lui-même victime auparavant d'un accident (qui n'en est peut-être pas un).
Ils rendent visite à « La dame de l'appartement en dessous » qui avait entendu du bruit et avait appelé la police.
Pendant sa déposition, son fils, Albertino dessine un visage « Tête de Monstre », comme il le nomme et qui va servir de portrait-robot – un personnage qu'il a vu sortir de l'appartement de Stefania, justement au moment des faits.
Vont se mêler des rebondissements – la musique est évoquée avec De Luca qui, par exemple : va avec Giannino, écouter le concert de « Alma Mater Dixie Jazz Band mais ce n'est pas du tout un bon spectacle pour des oreilles musicales. Par contre, il y fait la connaissance d'une belle chanteuse, « Facetta Nera », « La Lena Horne italienne », qui va se révéler mystérieuse (en effet, qui est-elle vraiment ?) – évocations de la politique (avec le fascisme) , l'homosexualité, la drogue, le racisme – on y parle de la guerre froide, des magouilles – de la société mondaine – de nombreuses références Historiques (avec un grand « H ») - sans oublier la violence.
On suit la piste sur ce fameux « Tête de Monstre » que l'on avait également vu sur les lieux de l'accident de Cresca : « Tête de Monstre était le lien entre la mort du professeur Cresca et celle de Stefania. Il était présent dans les deux affaires au moment des faits, et ça, c'était une certitude. »
Et un jour, De Luca se retrouve à l'hôpital Maggiore, en traumatologie, car on a essayé de le tuer….
C'est ainsi que l'on découvre « Une affaire italienne » de Carlo Lucarelli qui démontre encore son talent de conteur car il nous entraîne jusqu'au bout des 206 pages, sans nous lasser, à son rythme.
Nadia D’Antonio
Edité par Métailie, 18 février 2021 Equipe Métailié
20,30 €